Les femmes ont une quantité de graisse plus importante que les hommes. On estime que 18 à 25% de leur poids corporel est constitué de tissu adipeux, contre seulement 10 à 15% chez les hommes. Leurs réserves graisseuses localisées surtout dans le bas du corps (cuisses, hanches, fesses, …) ont servis de stocks, durant des millénaires. Elles permettaient d’assurer la survie et la reproduction de l’espèce humaine en cas de famine. Ces réserves de graisse ont donc été conçues pour ne pas disparaître facilement, contrairement à celles des hommes, localisées sur l’abdomen, c’est d’ailleurs pour cette raison que les femmes ont plus de mal à maigrir que les hommes. Ce qui représentait un atout biologique autrefois, est désormais perçu comme un défaut de l’organisme dans nos sociétés d’abondance.